Brice Fleutiaux

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Brice Fleutiaux
Brice Fleutiaux et Vladimir Poutine le 12 juin 2000.
Biographie
Naissance
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ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 33 ans)
18e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Brice Daniel Gérard Fleutiaux
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Photojournaliste, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
fleutiaux.brice.free.frVoir et modifier les données sur Wikidata

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Brice Fleutiaux est un journaliste et reporter-photographe indépendant français né le à Toulouse et mort le à Paris 18e[1].

Biographie

En septembre 1989, Brice Fleutiaux part au Cambodge pour couvrir le retrait unilatéral des troupes vietnamiennes du pays au cours du conflit cambodgien[2].

Entre 1990 et 1992, il est basé à Bangkok, d’où il collabore avec l'agence de presse Reuters[2].

Pendant quatre années, il s’installe en Roumanie et participe à la création d’un journal[2].

Il effectue de nombreux reportages photo sur les conflits armés du monde entier au Cambodge, en Inde, Bangladesh, Viêt Nam, Sri Lanka, Guinée Conakry et en ex-Yougoslavie[3], qui sont diffusés par les agences Cosmos, Vu et Sipa Press[2].

Otage en Tchétchénie

En 1999, Brice Fleutiaux souhaite témoigner des événements dans cette région reculée où les milices séparatistes tchétchènes sont en guerre contre l’armée russe[4].

Le 28 septembre 1999 il décolle de Toulouse pour la Turquie sous le couvert d’une randonnée dans les montagnes géorgiennes. Il veut entrer clandestinement en territoire tchétchène[5].

Il est enlevé le à Grozny en Tchétchénie, juste avant d’avoir atteint son but, par une bande tchétchène.

Il est libéré le après huit mois de détention dans les caves et sous les bombes[4], en échange d'un chef de guerre tchétchène et de garanties de sécurité pour d'autres combattants[6]. Il est reçu longuement par le président Poutine au Kremlin et rentre en France le lendemain[7].

Il raconte dans un livre, Otage en Tchétchénie, sa condition d'otage et le combat mené en France par sa famille et les journalistes de Reporters sans frontières pour obtenir sa libération[4].

À la suite de ces événements Brice Fleutiaux est « victime d’une dépression nerveuse, tourmenté par des problèmes personnels amplifiés par les épreuves qu’il a traversées »[3], et finit par se donner la mort le à Paris à 33 ans[4].

Postérité

Perpignan, qui accueille chaque année le festival international de photojournalisme Visa pour l’image, a donné son nom à une allée de la ville[8].

Publication

  • Otage en Tchétchénie, Robert Laffont, Paris, 2001, (ISBN 2221093631)

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c et d « Extrait de biographie photographique », sur Site officiel de Brice Fleutiaux,
  3. a et b « Décès de Brice Fleutiaux, otage-témoin en Tchétchénie », sur Le Monde,
  4. a b c et d Clarisse Vernhes, « Tchétchénie - Brice Fleutiaux s'est donné la mort », sur Radio France Internationale,
  5. Brice Fleutiaux otage et reporter, Manuelle Calmat, Affaires sensibles, France Culture, .
  6. « Le photographe Brice Fleutiaux, - ex-otage en Tchétchénie, - s’est donné la mort », sur L’Orient-Le Jour,
  7. Damien Roustel, « Brice Fleutiaux raconte son calvaire », sur L’Humanité,
  8. « Plan de l’Allée Brice Fleutiaux (Perpignan) », sur Gralon (consulté le )

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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Podcast
  • Brice Fleutiaux otage et reporter, Manuelle Calmat, Affaires sensibles, France Culture, , 54 min.
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