Emil Fuchs

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Emil Fuchs
Emil Fuchs en 1952.
Biographie
Naissance
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BeerfeldenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
Berlin-EstVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
est-allemande
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Théologien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Klaus FuchsVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Parti social-démocrate d'Allemagne
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (Allemagne de l'Est)
Parti démocrate allemandVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Docteur honoris causa de l'université de théologie protestante de l'université Charles de Prague (d) ()
Étoile de l'amitié des peuples ()
Médaille Carl von Ossietzky (d)
Médaille d'or de l'ordre du Mérite patriotique
Bannière du Travail
Docteur honoris causa de l'université de GiessenVoir et modifier les données sur Wikidata

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Emil Fuchs, né à Beerfelden (Grand-duché de Hesse) le et mort à Berlin le , est un théologien allemand.

Famille

Emil Fuchs est issu d'une famille de pasteurs luthériens. Il épouse en 1906 Else Wagner (1875-1931 suicide). Le couple a quatre enfants : Élisabeth (1908-1938 suicide), Gerhard (1909-1951), Klaus Fuchs (1911-1988) et Kristel (1913-2008).

Biographie

Emil Fuchs avec son épouse et leurs trois premiers enfants, en 1912.

Emil Fuchs étudie la théologie à l'université de Giessen, il est influencé par les idées chrétiennes-sociales de Friedrich Naumann. Il est pasteur quelque temps à Rüsselsheim, où se trouve l'usine d'automobiles Opel, il constate comment la famille Opel gagne toujours plus en influence.

Il adhère à la Société religieuse des Amis (quakers) et en 1921 au SPD et aux socialistes chrétiens[1]. Il partage les positions pacifistes de ces groupes. Après 1933, il ne peut plus exercer son ministère, est arrêté puis reste sous la surveillance de la Gestapo.

Il s'installe après la guerre en République démocratique allemande (en 1949), où il est professeur de théologie systématique et de sociologie des religions à l'université de Leipzig. Il obtient du gouvernement un statut pour les objecteurs au service militaire armé[2]. Tout en restant fondamentalement loyal envers l'État de la RDA, il proteste au début des années 1950 contre les persécutions des jeunesses protestantes (Junge Gemeinde) et en 1968 contre la démolition de l'église universitaire de Leipzig (Paulinerkirche).

L'Union démocratique-chrétienne allemande de RDA[3] le nomme membre d'honneur. En 1958, Emil Fuchs prend sa retraite et se retire alors de l'Église protestante.

Emil Fuchs est l'auteur de nombreux écrits concernant le socialisme religieux.

La ville de Leipzig a donné son nom à une rue en 1975[4].

Autobiographie

  • (de) Emil Fuchs, Mein Leben, Leipzig, Koehler & Amelang, 1957-1959

Notes et références

  1. (de) Bund der religiösen Sozialisten Deutschlands.
  2. (de) Bausoldaten, soldats du génie.
  3. (de) Christlich-Demokratische Union Deutschlands (DDR).
  4. Lexique des rues de Leipzig.

Sources

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Emil Fuchs » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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En allemand
  • Livres de et sur Emil Fuchs dans le catalogue de la Deutschen Nationalbibliothek
  • Claus Bernet, « Emil Fuchs », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 20, Nordhausen, (ISBN 3-88309-091-3, lire en ligne), col. 551-598
  • Religiöser Sozialismus, contribution de Fuchs dans Internationalen Handwörterbuch des Gewerkschaftswesens (1932)
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