Georges Géret

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Georges Géret
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Georges Géret en 1967 (L'Étranger)
Données clés
Nom de naissance Antoine Henri Géret
Naissance
Lyon 1er, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 71 ans)
18e arrondissement de Paris, France
Profession Acteur
Films notables Le Journal d'une femme de chambre
Flic ou Voyou

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Antoine Henri Geret dit Georges Géret (nom parfois orthographié Georges Geret ou George Géret) est un acteur français né le à Lyon 1er (Rhône) et mort le dans le 18e arrondissement de Paris.

Biographie

Né dans le 1er arrondissement de Lyon, Antoine Henri Geret[1], orphelin de père, est élevé par sa mère ouvrière. Après de courtes études, il devient mécanographe au Ministère des finances tout en jouant dans des troupes de théâtre amateur.

Georges Géret en 1950 (Studio Harcourt).

À vingt-huit ans, il s'installe à Paris, où il est remarqué par le réalisateur et producteur Léo Joannon. Après avoir rejoint, en 1959, le TNP de Jean Vilar, il est engagé par Luis Buñuel pour Le Journal d'une femme de chambre avec Jeanne Moreau. Son personnage de jardinier maurrassien et assassin lui apporte la consécration et le marque définitivement. Parmi ses autres rôles, on retiendra notamment Roger la Honte ; l’adjudant chargé de la formation des soldats dans le Pistonné et le fanatique de football témoin de l’attentat dans Z. D'autres rôles le marqueront également dans la mémoire collective : le fameux Rouquemoute avec lequel Ventura doit en découdre dans La Métamorphose des cloportes ; le fusilier-mitrailleur Pinot du Week-end à Zuydcoote (1964) avec la réplique culte : « Aussi sec ! » ; le voisin de Jean Gabin qui tombe amoureux de sa protégée dans Le Tonnerre de Dieu (1966) ; il est aussi le boulanger qui, dans Paris brûle-t-il ? (1966), permet à Pierre Vaneck de passer en zone libre. Il retrouve Jean-Paul Belmondo dans Flic ou Voyou (1979) de Georges Lautner où il tient le rôle de « L'Auvergnat », bandit notoire, et apparaît entièrement nu dans une cabine téléphonique.

Georges Géret travaille également à la télévision avec des réalisateurs comme René Lucot, Stellio Lorenzi, Claude Barma ou Marcel Bluwal qui lui donne le rôle de Jean Valjean des Misérables (1972), ou encore Maurice Cazeneuve, pour lequel il est le Vautrin des Splendeurs et misères des courtisanes.

Il meurt dans le 18e arrondissement de Paris le [1] des suites d'un cancer[2]. Il est inhumé au cimetière de Saint-Paul-de-Vence.

Filmographie

Cinéma

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980-1990

Télévision

Théâtre

Notes et références

  1. a et b Insee, « Acte de décès d'Antoine Henri Géret », sur MatchID
  2. Les gens du cinéma pour l'extrait de décès

Liens externes

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