Jacques-Émile Abelous

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Jacques-Émile Abelous
Biographie
Naissance
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BédarieuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
AussillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médecin, physiologisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Frédéric Abelous (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Jacques-Émile Abelous, né le à Bédarieux[1] et mort le à Aussillon est un physiologiste français. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes en Haute-Garonne, est royaliste et militant auprès de l'Action française.

Biographie

Jacques-Émile Abelous naït le dans une famille de négociants[2]. Il étudie la médecine à Montpellier, se spécialisant en physiologie[2]. Il soutient sa thèse, très favorablement accueillie, en 1888[2].

Ayant intégré le laboratoire de Charles Richet, il est reçu à l'agrégation de médecine en 1892 et intègre la Faculté de médecine de Toulouse, où il fera toute sa carrière[2]. Il y obtient la chaire de physiologie en 1897[2]. Il est nommé au Conseil supérieur de l'instruction publique en 1900[2].

Mobilisé comme médecin-major brancardier en 1914, puis affecté à l'hôpital militaire de Toulouse[2]. Il devient après la guerre doyen de sa Faculté, et le reste jusqu'en 1939[2]. Il est élu associé national de l'Académie nationale de médecine en 1928[3].

Protestant, il siège au conseil presbytéral de l'Église réformée de Toulouse après 1898[2].

En 1930, il est élu mainteneur de l'Académie des jeux floraux[2]. Il est correspondant ou associés de diverses autres sociétés savantes[2].

Républicain, de gauche, avant la Première Guerre mondiale, ce protestant devient royaliste et rejoint l'Action française de Charles Maurras. Son adhésion au nationalisme royaliste d'extrême droite est publique à partir de 1929[4]. C'est surtout à partir de 1934[5] qu'il se met à militer pour l'Action française, présidant un banquet de médecins membres et sympathisants[6] et donnant des conférences[7]. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes de Haute-Garonne[8] ainsi que la section toulousaine du Cercle Fustel de Coulanges (ou bien vice-président ?)[9], pour lequel il donne une conférence en 1934[10].

Il se retire au château de Thoré, à Aussillon, et meurt le dans cette commune[2]. Il est le père de Frédéric (auteur d'une thèse de doctorat en droit et directeur du service juridique d'une compagnie pétrolière) et Lucien Abelous (peintre)[2].

Prix

Sources

  • Dossier de la Légion d'honneur de J-E Abelous dans la base Léonore
  • Site du Comité des travaux historiques et scientifiques, Notice biographique, mars 2019
  • [Kirschleger 2015] Pierre-Yves Kirschleger, « Abelous Jacques Émile », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. I, Paris, Éditions de Paris-Max Chaleil, (ISBN 978-2-8462-1190-1), p. 7.

Notes et références

  1. Mairie de Bédarieux, « acte de naissance n° 42 du 11/03/1871 page 80/141 », sur AD Hérault (consulté le ) : « Jacques Emille Abelous, né hier à sept heures du matin »
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o Kirschleger 2015.
  3. L'Express du Midi, 8 février 1928
  4. L'Action française, 15 décembre 1940, Ibid., 26 novembre 1929
  5. L'Action française, 24 avril 1934, Ibid., 23 juin 1934
  6. L'Action française, 29 avril 1934, L'Express du Midi, 24 avril 1934
  7. L'Action française, 18 février 1935
  8. L'Action française, 20 mai 1935, Ibid., 11 mai 1936, Ibid., 7 mars 1937
  9. L'Action française, 24 décembre 1936
  10. L'Action française, 23 janvier 1934
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