Phare du Tréhic

Phare du Tréhic
Phare du Tréhic, à l'extrémité de la jetée du même nom
Localisation
Coordonnées
47° 18′ 29″ N, 2° 31′ 25″ O
Localisation
Loire-Atlantique
 France
Histoire
Construction
1872
Gardienné
non
Architecture
Matériau
pierreVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le phare du Tréhic est situé dans la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Il est édifié à l'extrémité de la jetée du même nom.

Présentation

La jetée

La jetée du Tréhic est construite entre 1839 et 1844 par un entrepreneur d'Amboise, Sylvain Deslandes, sous la conduite de l'ingénieur Jules Maillard de la Gournerie. Ce brise-lames de granit long de 858 mètres protège l'entrée du port et des traicts du Croisic en atténuant les courants violents. Jusqu'en 1868, seule une balise en bois marque l'extrémité de la jetée[1].

  • Jetée du Tréhic.
    Jetée du Tréhic.
  • Vue aérienne des traicts du Croisic, entre la pointe de Pen-Bron et la jetée du Tréhic. Le phare du Tréhic est visible à l'extrémité de la jetée.
    Vue aérienne des traicts du Croisic, entre la pointe de Pen-Bron et la jetée du Tréhic. Le phare du Tréhic est visible à l'extrémité de la jetée.
Le phare

Le phare est construit de 1869 à 1872 par l'ingénieur des ponts et chaussées Chatonay et l'entrepreneur nantais Pierre Jeanneau sur le musoir de la jetée du Tréhic. Électrifié en 1950, il signale l'accès au port du Croisic qui peut être gêné par des hauts-fonds. Sa tourelle de neuf mètres de haut en pierres de taille des carrières de Batz-sur-Mer est surmontée d'une lanterne métallique, remplacée en 1963, aux vitres teintées de vert.

  • Phare du Tréhic vu de Pen-Bron (dans la commune voisine de La Turballe).
    Phare du Tréhic vu de Pen-Bron (dans la commune voisine de La Turballe).
  • Phare du Tréhic, vu du large.
    Phare du Tréhic, vu du large.
La maison du gardien

La maison du gardien du phare est construite en même temps que le phare lui-même, au départ de la digue sur le côté droit. Ce logement est en forme de fer à cheval, selon la forme de l'ancienne batterie de défense côtière qui protégeait le port à cet endroit et qui sert de soubassement au bâtiment actuel. Il dispose d'une cour intérieure, son fronton et la grille d'entrée sont à l'emblème du service des phares et balises[1].

  • Maison du gardien du phare.
    Maison du gardien du phare.
  • Portail et cour intérieure.
    Portail et cour intérieure.
  • Détail du portail, à l'emblème du service des phares et balises.
    Détail du portail, à l'emblème du service des phares et balises.

Notes

  1. a et b Le Croisic pages d'histoire, panneau de présentation consulté sur site en septembre 2015. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17519/4, une carte non datée de la pointe du Croisic et cinq planches de seize figures relatives au phare datant de 1842-1843.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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